La tete en l'air
Un ptit post vite fait pour prevenir qu'on vient de signer pour une extension de trip.
En fait on rentre en France au maximum des posibilites de nos billets, c'est a dire le 14 juin 2009 (on etait parti le 14 juin 2008 et nos billets sont valables 1 an).
On reste donc 3 jours de plus en New Zealand, pour essayer de faire ce que l'on a malheureusement pas pu faire avec la familia a cause du mauvais temps.
On file donc au lac Taupo des le lendemain vu que les previsions meteo sont enfin bonnes.
Apres une nuit plutot glaciale, on se leve le matin avec un grand ciel bleu qui se reflete dans le lac, un ptit dej vite fait et direction l'aerodrome pour faire un saut en parachute au dessus du lac et des volcans.
C'est sur, on est mignon avec nos grosses combinaisons rouges, nos masques et notre bonnet d'aviateur, mais en meme temps ca pele a 4000m.
Rien que le vol en avion est magnifique, les eaux du lac son crystalines et a cette hauteur on voit le fond presque partout. Les volcans enneiges a l'horizons ne sont pas degueus non plus.
Niveau confort, a 16 dans un avion grand comme une twingo, ca me rapelle un peu Air France lol.
Leslie a cote en est a son deuxieme saut et profite pleinement du panorama.
On continue a monter, tout le monde enfile son petit masque a oxygene, sauf nous car on saute a 4000 metres (les autres sautent a 5000), j'aurais pas crache sur un peu d'oxygene.
Pas trop le temps de reflechir, je suis le premier sur la liste proche la porte, tres proche.
La petite lumiere rouge vient de s'eteindre, je me retrouve le cul avec beaucoup de vide en dessous, dans 2 secondes je vais sauter volontairement d'un avion en parfait etat de marche.
Apres, ca va tres vite, d'abord une grosse sensation d'acceleration, apres l'air froid qui frotte sur le visage (ca faisait pas flop flop, j'ai pas assez de joues) et le paysage en dessous qui grossit a vue d'oeil. J'ai vraiment l'impression de glisser sur l'air, pas du tout de tomber.
Tres rapidement, (45 secondes qui en paraissent 10) c'est l'ouverture du parachute etonnament douce, et apres on continue la glisse plus lentement cette fois-ci avant d'atterir.
Bref, je realise tout ca seulement une fois en bas. Avant ca, les infos et sensations arrivent bien plus vite que mon cerveau ne peut les traiter.
Une sacree experience, et on remet ca demain dans un genre completement different avec une rando de 18km au milieu des volcans.